L’économie Verte : les défis d’une réforme radicale
A l’occasion du lancement de l’initiative pour une économie Verte du parti des Verts Suisses.
L’économie du 21ème siècle sera durable ou ne sera pas. Il va falloir surmonter les clivages parfois dogmatiques entre le sociale, l’économie et l’écologie. Car ces trois éléments sont indissociables, plus encore, ils s’enrichissent mutuellement.
Les ressources naturelles deviennent de plus en plus rares et en conséquence plus chers. Les coûts de la gestion des déchets sont répercutés sur les responsables selon le principe pollueur-payeur. Le même constat doit être fait pour la responsabilité sociale des entreprises. Les coûts pour des employés immotivés, absents pour des raisons sanitaires ou même démissionnaires dépassent à terme largement les investissements pour de meilleures conditions de travail. Les effets directs sur la santé financière et économique d’une entreprise sont évidents.
Les ressources naturelles deviennent de plus en plus rares et en conséquence plus chers. Les coûts de la gestion des déchets sont répercutés sur les responsables selon le principe pollueur-payeur. Le même constat doit être fait pour la responsabilité sociale des entreprises. Les coûts pour des employés immotivés, absents pour des raisons sanitaires ou même démissionnaires dépassent à terme largement les investissements pour de meilleures conditions de travail. Les effets directs sur la santé financière et économique d’une entreprise sont évidents.
Mais les entreprises commencent à comprendre l’enjeu et des premiers pas vers une économie Verte sont en train de se faire. A l'instar de la révolution numérique à la fin du 20ème siècle nous assistons actuellement à la révolution Verte des économies et entreprises. Rater ce train n’est pas une option si nous voulons rester compétitive et laisser un monde vivable à nos enfants.
L’empreinte écologique est une mesure qui convertit la consommation des différentes ressources en unités de surface. Pour la Suisse, elle correspond actuellement à trois planètes. C'est-à-dire, si la Suisse était le standard mondial pour la consommation des ressources, nous aurions besoin de 3 planètes terre. Mais comment faire mieux (demande économique) avec moins (demande écologiste) ? Nous devons reformer radicalement notre système économique et les processus de production des entreprises. Nous devons réduire la consommation des ressources (énergie et matières premières) et améliorer le recyclage des déchets. Nous devons passer d’un système économique linéaire, qui consiste à produire, consommer et jeter à un système circulaire qui réintègre les déchets dans la production (cycle technique) ou qui les dégrade à 100% biologiquement dans la nature (cycle écologique). Ainsi nous pouvons faire mieux avec moins. Bien évidement, l’énergie nucléaire n’a pas sa place dans cette approche très prometteuse. La campagne contre les nouvelles centrales nucléaires menée par les Verts fait donc partie d’une politique cohérente et porteuse d’avenir. Mais aussi d’un point de vue purement économique, une centrale nucléaire n’est pas un investissement judicieux. Son amortissement porte sur une durée de 60 ans. Mais d’ici là nous aurions déjà trop d’énergie en Europe, dit Ruedi Noser, Conseiller national des Libéraux-Radicaux (SonntagsZeitung, 16.1.2011). L’industrie l’a également compris, « swisscleantech » la toute jeune et très progressive association économique favorise également l’investissement dans les nouvelles technologies contre le renforcement de l’énergie nucléaire. Selon elle, la sécurité d'approvisionnement est garantie avec des énergies renouvelables, tout en créant des centaines de milliers de nouveaux emplois.
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