L'UDC accentue la radicalisation

C'est Kurt Pelda, journaliste au TagesAnzeiger, qui, à travers ses enquêtes journalistiques, avait mis à nu les problèmes de radicalisation dans les mosquée de Winterthour et de Bienne. En tant qu'orateur il a pu participer personnellement au tristement celèbre congrès de l'UDC du samedi 28 octobre 2017. Congrès lors du quel l'UDC a adopté son papier islamohostile et discriminatoire, voir aussi "Faut-il interdire l'UDC?"
En tant que journaliste avec une expertise confirmée en matière d'slam et radicalisation, comment juge-t-il la démarche de l'UDC "pour une « Tolérance zéro contre l’islam radical en Suisse »" ?

Dans un article paru le 31 octobre "Die SVP zielt auf Jihadisten und trifft alle Muslime" il affirme ce la politique de l'UDC n'est pas seulement discriminatoire, non elle serait contreproductif pour l'engagement contre la radicalisation. 



l'UDC veut combattre l'islam radical sans en donner la moindre définition. Elle exige qu'en Suisse tout le monde vive selon les valeurs chrétiennes, ce que démontre parfaitement bien son attitude de clash des religions. Selon Kurt Pelda, la politique de l'UDC suscite plus de questions qu'elle n'apporte de réponses. Une partie des exigences de l'UDC viseraient toute la communauté musulmane et non pas le nombre limité de radicaux. La discrimination étatique de toute la communauté musulmane, telle que proposée par le parti, violerait nos valeurs fondamentales et serait contreproductif. Les exigences et interdictions disciminatoires proposées par l'UDC, par exemples les prèches en langue local, la proscription d'une formation d'imam en Suisse, etc. accentuerait, toujours selon Pelda, le problème de radicalisation en Suisse.

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